"Parmi ceux-là, nous pouvons citer Mme Jacqueline Destic qui a su avec ses équipes durant les 25 ans de sa présidence promouvoir cette association départementale pour répondre en particulier aux besoins spécifiques de ces enfants, affirmant haut et fort que l’école est un lieu d’apprentissage et de socialisation."
De nombreux voyages sont organisés par les militants pendant les vacances scolaires pour ces jeunes porteurs de Trisomie 21 ou de troubles du développement.Mais, devant les difficultés liées à la gestion de cette petite structure avec seulement une enseignante, le président Marcel Marot propose son rattachement à l'IME de Vire sur Lot, géré par la Ligue de l'enseignement. Aidé par l’Inspectrice Education Nationale spécialisée Mme Pezet, une recherche s’oriente vers l’accompagnement des enfants présentant des troubles sensoriels.
Création d’un SESSAD de 16 places pour une population mixte de 2 à 20 ans :
La capacité totale du S.E.S.S.A.D passe alors à 49 places. Puis, face à la demande, l’A.P.A.J.H 46 obtient une réponse favorable pour la création d’une unite de 11 places pour troubles spécifiques des apprentissages pour des enfants et adolescents de 2 à 20 ans, ce qui à ce jour s’avère très insuffisant.
Répartition des 50 places du S.E.S.S.A.D :
La vie statutaire s'organise avec :
- Assemblée Génèrale
- Participations aux instances départementales (CDAPH, CTS, Comex, CDCA, journée du handicap)
- Rencontres avec les autres associations départementales
- Réflexions avec la Fédération APAJH (congrès, journées d'étude, conseil de région, formations diverses).
Il est important de noter que nous bénéficions de la reconnaissance d'utilité publique en tant que "membre fédéré " depuis 1976.
La part la plus importante du militantisme se fait autour de projets avec des rencontres dans les écoles ou avec le grand public.
En 2013, la Fédération des APAJH a signé une convention avec l’Education Nationale dont l'ambition est de créer une dynamique en faveur de l’inclusion scolaire avec la mise en place d'actions concrètes pour favoriser le parcours de droit commun.
Chaque association départementale a décliné cette convention en fonction de ses activités sur son territoire.
En 2013, l’A. P .A. J .H du Lot s'est engagée dans l'application de la convention avec l’Éducation Nationale pour faciliter l'inclusion scolaire.
A cet effet l'Association:
- a désigné une correspondante , Monique Malique membre de 2 groupes de travail au niveau fédéral : Pôle enfance et formation , Europe et International,
- a mis en place un groupe de pilotage faisant le lien entre l'Inspection Académique du Lot et l'APAJH46 .
Cette structure est composée d'enseignants et de professionnels du médico-social dirigée par le directeur des services de l'A.P.A.J.H Jean Claude Arevalo .
Dans ce cadre une recherche - action sur le terrain a été conduite auprès des enseignants, des enfants handicapés , des accompagnants ASEH ( Accompagnants d'Elèves Handicapés ) et de leurs parents pour proposer des pistes d'amélioration des enseignements aux élèves en situation de handicap.
Cette recherche action débouche sur l'écriture d'un partenariat stratégique
De 2016 à 2019, un projet de partenariat stratégique ERASMUS + K2 sur 3 ans avec 10 partenaires issus de 7 pays européens « Cap sur l’école inclusive en Europe ».
Des rencontres très riches dans ces divers pays avec:
-Mise en commun de pratiques lors des transnationales
-Réalisation d'un module de formation
Des rencontres très riches dans ces divers pays avec: productiond intectuelles sous forme de fiches et Bonnes Pratique
Un bilan ( A consulter)
Labellisation du projet par la Commission Européenne
« Cap sur l’école inclusive en Europe ».
Suite au projet Erasmus + l'A.P.A.J.H 46 devient Centre d’Accueil pour recevoir des professionnels de Grèce et d’Espagne intéressés par ses Bonnes Pratiques.
Le projet Erasmus KA1 2017-1-EL01-KA102-035766 DIEK « VRE.P (e) D(i). MOU » un projet de mobilité piloté par DIEK Métamorphosis Athènes (un établissement de formation professionnelle avec un secteur de service à la personne)
Au cours des années 2021 et 2023, une suite au projet Erasmus + avec l'organisation d'une Quinzaine des Rendez -Vous Extraordinaires en partenariat avec l'Association "Extra & Ordinary People", et sa manifestation "Extraordinary Film Festival" (un des partenaires Belge du projet Erasmus )
Début 2024, l'association se restructure avec :
Parmi les propositions du C.D.E.N , il y a un projet sur l'école inclusive. " Le D.A.S.E.N nous a présenté un dispositif de prise en charge de trois enfants polyhandicapés en lien avec l' APAJH du Lot (Association pour adultes et jeunes handicapés). Grâce à un mi-temps spécialisé travaillant avec des enfants polyhandicapés, s'ouvriraient des temps très précis d'inclusion coordonnés sur l'école élémentaire Lucien Bénac à Cahors.
L'objectif n'est pas d'acquérir des apprentissages, mais bien d'encourager le vivre ensemble et l'acceptation de la différence. ......" Extrait de la DEPECHE
"Une bonne nouvelle. D'ici la rentrée, une unité d'enseignement externalisée pour enfants polyhandicapés va voir le jour dans une école cadurcienne. Un projet longtemps plébiscité par l'association APAJH 46 (Association pour Adultes et Jeunes Handicapés).
"Nous sommes les seuls à accueillir des enfants polyhandicapés dans le Lot. Il était donc nécessaire d'avoir une unité d'enseignement. Chez nous, des enseignants du SESSAD donnaient quelques cours, mais peu d'enfants recevaient une éducation. Au niveau régional, au moment où la structure s'est positionnée sur l'appel à projet, il n'y en avait pas non plus. Depuis, quelques-unes ont vu le jour, mais le besoin reste important en Occitanie et dans le Lot", affirme Corinne Godde, directrice de l'EEAP (Établissements et Services pour Enfants et Adolescents Polyhandicapés) et du SESSAD (Service d'éducation spéciale et de soins à domicile), gérés par l'APAJH.
Le but d'une unité externalisée est d'amener les enfants polyhandicapés sur le chemin de l'école le temps de plusieurs matinées. D'ordinaire, ce sont deux ou trois enfants qui reçoivent une éducation. "Il faut évoluer pour que les uns et les autres se mettent moins de freins par rapport à la scolarisation des enfants polyhandicapés. Même les parents sont frileux", poursuit la directrice. En effet, dans le Lot, si les parents étaient demandeurs de la maison de répit, ils le sont moins de la scolarisation. "Il faut les rassurer sur ce que va faire leur enfant à l'école, si cela vaut le coup d'y aller plutôt que de les éduquer en interne, si c'est vraiment compatible avec son état de santé...", liste la représentante de l'APAJH.
D'ici l'ouverture de l'unité, il faut d'abord se pencher sur l'enseignement qui peut être apporté aux enfants polyhandicapés.
"On va se baser sur un programme pré-élémentaire. L'essentiel va tourner autour de la communication. Notamment avec la communication alternative augmentée. Il s'agit d'utiliser des pictogrammes pour s'exprimer. Il y a un tronc commun, puis c'est adapté selon chaque enfant. C'est en cohérence avec ce que l'on fait au sein de l'établissement", détaille Corinne Godde.
Un autre élément est l'aménagement de l'espace classe, mais aussi sa ritualisation.
"Il faut des espaces différents.
Un pour le travail, un autre pour que les enfants puissent se mettre en retrait...
Et bien séquencer la demi-journée dans la classe. Cela va permettre de leur donner des repères", continue la directrice. Un pour le travail, un autre pour que les enfants puissent se mettre en retrait... Et bien séquencer la demi-journée dans la classe. Cela va permettre de leur donner des repères", continue la directrice.
Le dernier axe : l'intervention de l'équipe pluridisciplinaire. Si l'enseignant a déjà été recruté, il faut s'attaquer au reste du personnel.
"Il y a aura un moniteur, un éducateur ainsi qu'un accompagnement éducatif et social.
On veut aussi l'enrichir avec l'intervention ponctuelle d'un psychomotricien et d'un ergothérapeute", affirme Corinne Godde.
Un autre point qui va être travaillé d'ici l'ouverture de l'unité : l'accueil au sein de l'école. "L'idée, c'est de nous installer mais aussi de leur ajouter une plus-value. Pouvoir discuter de l'ouverture aux autres, la différence, la citoyenneté... Construire quelque chose ensemble", espère la directrice des structures. L'unité pourra accueillir jusqu'à 4 enfants, âgés de maximum 13 ans, en simultané. D'ici septembre 2024, tout sera prêt pour les recevoir. L'équipe enseignante en place, et les aménagements réalisés. L'APAJH se laisse jusqu'en janvier 2025 avant de scolariser les premiers enfants, pour laisser le temps à tout le monde de s'habituer à la "culture de la scolarisation des enfants polyhandicapés".