Association Pour Adultes et Jeunes Handicapés du Lot.
Un travail de co -gouvernance avec la Direction a permis à l’Association Départementale APAJH 46 de mettre en place une politique ambitieuse avec un projet qui s’articule autour de 5 grandes thématiques :
La Maison de Répit dans le quartier de Terre Rouge
INAUGURATION LE 7 DECEMBRE 2022
Faire partie d’un quartier:c'est le début de l’inclusion.
L’Association est déjà bien implantée dans le quartier de Terre Rouge CAHORS avec un bâtiment moderne, agréable.
La création d’une Unité de Répit dans ce quartier va permettre aux enfants polyhandicapés de participer à la vie de ce quartier.
Les équipes se soucient de ce mode de vie
L'APAJH46 veut répondre aux besoins des familles d’enfant ou adolescents polyhandicapés en ouvrant un lieu de répit qui assurerait :
L'Association pour Adultes et Jeunes Handicapés 46 a créé une maison de répit, à Cahors dans le quartier de Terre Rouge, pour accueillir les enfants polyhandicapés de nuit. Ses portes ouvriront début novembre. Un accompagnement plébiscité par les parents. C'est une maison ordinaire : un petit jardin, une terrasse, un salon, une cuisine, des chambres... mais tout est adapté pour des enfants polyhandicapés. "Nous voulions conserver l'idée de maison", affirme Michèle Cubaynes, présidente de l'APAJH46 (Association pour Adultes et Jeunes Handicapés 46). Histoire que les enfants se sentent comme chez eux. Permettre aux parents de souffler .L'APAJH46 accueille, pendant la journée, 18 enfants de 4 à 20 ans. "Ils sont polyhandicapés, avec des pathologies plus ou moins lourdes", indique Michèle Cubaynes. L'idée commence à germer il y a 5 ans de cela. "Les parents ont émis le souhait de trouver des solutions à nos côtés pour souffler un peu, faire des activités qu'ils ne peuvent pas faire ou encore rester avec la fratrie pendant la nuit", raconte Michèle. Les premiers financements (grâce à l'ARS) arrivent en 2020. Alors la petite maison, dans le quartier de Terre Rouge, à Cahors, est achetée.
Elle se situe à quelques mètres de l'accueil de jour. Une solution pratique pour tout le monde.
De nombreux travaux ont été engagés pour adapter la maison aux enfants : des rails au plafond pour pouvoir déplacer ceux en fauteuil, des portes avec hublot dans les chambres pour vérifier sans déranger, une salle de bains entièrement adaptée aux soins et au bien-être .. Le jardin et la terrasse ont également été aménagés pour que les jeunes puissent en profiter. Connaître les habitudes des enfants .Une des chambres peut accueillir des enfants en bas âge.
La structure de nuit ouvrira ses portes début novembre. Ce sont quatre enfants qui pourront y être accueillis. La maison de répit sera ouverte 100 jours dans l'année, à raison de deux semaines par mois. Du mercredi au jeudi soir, puis du vendredi au dimanche soir.
Pour accompagner les enfants, toute une équipe sera présente. Une infirmière, une éducatrice spécialisée, et des aides soignantes. Certains élèves infirmiers pourront également venir pour assurer la nuit. Tout ce personnel a été embauché en septembre. "Ils ont été formés pendant deux mois et demi. Et comme cela, ils ont pu apprendre à connaître les enfants, et surtout leurs habitudes", souligne Michèle Cubaynes. Car un élément important est de perturber le moins possible les jeunes. En ce moment, des entretiens individuels sont réalisés pour connaître toutes ces petites habitudes : s'il y a un rituel pour s'habiller, le contenu du petit-déjeuner... D'ailleurs, les repas du soir ainsi que du matin seront livrés par le foyer Lamourous.
La Maison de Répit de l'A.P.A.J.H 46 située dans le quartier de Terre Rouge accueille 4 enfants la nuit et le week end selon un agenda établi par les équipes.
Des supports (logiciels , jouets éducatifs ) pour des activités en soirée ont été acquis grâce à un financement de la Fondation de la Banque Populaire Occitane
Cependant des soucis d'organisation
L'accueil a été recentré sur un week-end une semaine sur deux pour 4 enfants, âgés entre 0 et 20 ans.
Une infirmière de jour est coordinatrice de l'unité de répit.
Tout est fait pour avoir un bon encadrement la nuit pour une meilleure sécurité
Ce ne sont pas toujours les mêmes enfants polyhandicapés qui sont accueillis le week-end, cela tourne. "On fait en fonction des besoins des parents, il y a un programme qui est établi. C'est complet tout le temps. Les familles en ont besoin, cela les soulage. Ils ont besoin de souffler, et parfois de s'occuper plus particulièrement de leurs autres enfants", affirme Michèle Cubaynes. Au départ, les parents ont eu du mal à confier leurs enfants. "C'est très compliqué pour eux de se séparer de leurs adolescents . Certains avaient peur qu'on ne sache pas s'occuper d'eux, parce qu'ils ont des besoins spécifiques... Mais on a commencé doucement, et maintenant les familles se saisissent bien de cet outil", se réjouit la présidente.
Pour compléter l'accueil et aller encore plus loin dans la réponse aux besoins des familles, l'APAJH46 va répondre à un appel à manifestation d'intérêts lancé par l'ARS (Agence régionale de Santé).
Le but serait d'accueillir les jeunes polyhandicapés sur les temps de vacances . À Cahors, cela se ferait sur les vacances de février puis de Pâques. "Ces semaines-là sont en dehors des congés des deux services. Cela veut dire que les parents pourront laisser leurs enfants sur des moments où ils auraient dû les garder", glisse Michèle Cubaynes. Les jeunes pourraient rester entre les mains de l'association une semaine complète, de jour comme de nuit. "Dans l'accueil de jour, on est bien lotis, nos locaux sont adaptés. On a une piscine au sous-sol, on peut faire énormément d'activités. Les jeunes y sont bien", rassure la présidente de l'association.
L'APAJH46 aimerait, aussi, se concentrer sur sa liaison avec les écoles. "On veut s'impliquer auprès des écoliers, avec des supports vidéo, des témoignages...
Le but est de les sensibiliser à la tolérance et à la problématique du handicap. Ce dernier est, malheureusement, souvent un prétexte à la discrimination et à la stigmatisation", regrette Michèle Cubaynes.
Un autre travail porte sur la transition à la vie adulte
"C'est compliqué de trouver une solution quand ils sont grands. Les parents ont dû mal à laisser leurs adolescents dans des M.A.S (Maison d'Accueil Spécialisée - NDLR), mais cela fait qu'ils ont du mal à trouver un point de chute".
